Le mot du curé

13 avril 2024

Demeurez en moi, comme moi en vous.
Leçon de biologie élémentaire : Demeurer, émonder, (tailler) fructifier.

Trois verbes actifs résument la leçon de biologie élémentaire donnée par Jésus en parlant de la vigne.
Les images se bousculent et la subtilité orientale déroute nos logiques.
Demeure, vigne, sarments tranches, il s’agit toujours d’offrir aux hommes leur véritable VIE ; La vigne est encore une allégorie bien connue de la tradition judéo-chrétienne.
Elle est l’image de l’amour et de l’élection dont est l’objet le peuple d’Israël. Ce peuple planté et protégé par Dieu, aurait dû porter des fruits de justice et de sainteté.
Une fois encore, la vraie Vigne, c’est Jésus. On peut établir un parallèle entre l’allégorie du Corps de Saint Paul, où Jésus est la tête et l’Eglise le corps, et celle de la vigne où Jésus est la vigne et nous les sarments.
Ce qui compte c’est l’attachement vital à Jésus par la Foi.
La fidélité du croyant, c’est laisser vivre en lui ce Dieu et lui donner la liberté d’informer son intelli-gence, son coeur, ses actes.
A l’apposé « en dehors » de Jésus (et de son Eglise catholique) on fait l’expérience de la fragilité des emprises humaines.
J’insiste : « en dehors » de Jésus (et de son Eglise catholique) on fait l’expérience de la fragilité des emprises humaines. Très humaines, fragiles et faibles...
La gloire du Père, c’est l’amour fraternel, c’est l’homme vivant.
Glorifier le Père, c’est tout mettre en oeuvre pour que le Vigneron divin soit heureux et fier des fruits de sa vigne.
Chaque fois que grandit et se développe l’amour entre nous, à saint Paul, cet amour concret manifesté dans l’accueil fait à l’autre, dans la compréhension de l’autre, dans le pardon accordé à l’autre... du même coup c’est l’Eglise qui grandit et se développe.
Et Jésus osait dire que nous sommes comme un morceau de lui, un sarment de la vigne, comme une parcelle vivante du Dieu Vivant.

Père William