Aime... comme Jésus !
Aimer comme Jésus, c’est servir l’autre.
Aimer comme Jésus c’est ne mettre aucune limite, aucune frontière.
Mais attention : Cela ne doit pas être pris au pied de la lettre. Vous savez dans quel monde nous vivons. Attention avec le mot amour..., on peut se tromper ...
Nous sommes tous capables d’aimer quelques personnes (pas le monde entier), un petit cercle de personnes proches de nous et qui nous rendent amour pour amour. Et c’est normal !
« L’amour chrétien » va donc beaucoup plus loin que l’amour humain. Il ne s’agit pas seulement de la solidarité naturelle, commune à toutes les religions et à toutes les civilisations dignes de ce nom. Cette solidarité est déjà grande, humainement !
Il s’agit de cet amour absolu, (pas de l’amour dont parlent les psychologues ou les « théra-peutes de couples ») qui a quelque chose de divin, parce qu’il imite l’amour même de Jésus jusqu’au bout. C’est cet amour-là, héroïque, c’est cet amour-là (DIVIN), exigeant, que notre monde violent attend de tous ses voeux profonds. La survie de l’humanité en dépend peut être.
Aimer comme Jésus, c’est servir celui qu’on aime.
Saint Bernard de Clairvaux, s’adressant plus largement à un public monastique, ajoute une description des quatre degrés de l’amour : Au point de départ, l’homme s’aime lui-même pour lui-même, un amour appelé à s’étendre au prochain ; ensuite, l’homme aime Dieu pour soi, dans son intérêt ; en progressant dans la vie spirituelle, il éprouve la douceur de la présence divine et peut alors aimer Dieu pour Dieu.
Finalement nous sommes en communion et solidaires avec la Paroisse de Montfavet (son curé, le père Milan et tous les paroissiens de cette belle Eglise de notre Diocèse). PAIX !
Post Scriptum : « Pondus meum, amor meum » : "Mon poids, c’est mon amour".
Un détail ou de la pub : le Concept d’amour chez Augustin, Congrégation d’où vient le Pape Leon XIV, est un ouvrage d’Hannah Arendt, paru en 1929 (son ouvrage très célèbre s’appelle : « La banalité du mal », l’expérience des Camps de Concentration et d’extermination du peuple juif).
Père William Olivares Vidal, curé