Pour un défunt, pour un vivant, les raisons de prier sont diverses et les intentions variées. La pratique, si elle est ancienne, a évolué. Concrètement, le fidèle demande au prêtre, et à travers lui, à l’Église tout entière, de prier pour une intention au moment où il célèbre l’eucharistie.
Le plus souvent, on prie pour les défunts. Demander une intention de messe, c’est dire sa foi en la résurrection. Ce lien rattache la famille à son cher disparu, qu’elle espère retrouver au royaume des cieux. C’est une façon de manifester la présence de l’absent parmi les vivants, de ne pas rompre le lien. Entendre le nom de leur défunt, cela émeut même ceux qui ne mettent jamais les pieds à l’église, ils se sentent reliés.
On peut aussi prier pour d’autres intentions (en les formulant le plus simplement possible), pour demander ou remercier : pour des malades, personnes âgées ou en difficulté, parents, amis, pour une opération médicale importante, en action de grâces pour des noces d’or ou d’argent, un jubilé sacerdotal, une guérison, une paix retrouvée, un examen universitaire, des jeunes mariés, pour soi-même, pour la vie du monde ou de l’Église…
Actuellement il en coûte 17 € (tarif indicatif, on peut évidemment offrir davantage, ou moins si c’est un problème), mais en réalité la messe n’a pas de prix, elle est gratuite. Cependant, comme en France l’Église ne reçoit aucune subvention de l’État, ni du Vatican, elle vit seulement de la générosité des fidèles. L’offrande n’est pas pour payer la messe. C’est un moyen de participer à la vie matérielle de l’église, de compléter les revenus du prêtre, qui sont si modestes, pour l’aider à vivre…

Le Conseil pastoral (FIP du 15/12/19)